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Projet mutation inter académique : le ministère récidive !

 

L’année passée déjà le ministère avait transmis un projet de mutation à l’ensemble des candidats au mouvement inter académique et souvenez-vous il avait transmis le projet de l’année précédente …
Cette année, il récidive et certains d’entre vous ayant fait une mutation inter académique viennent de recevoir un message du ministère.
La commission paritaire nationale n’ayant pas eu encore lieu, il ne peut s’agir que d’un projet. En effet, les commissaires paritaires n’ont encore pas siégé en commission et proposerons des corrections et améliorations. Rien n’est donc encore fiable.
Il faut assurément voir, dans l’entêtement de la publication de ce projet par le ministère, la volonté de contourner les CAPA1 pour en saper leurs légitimités.

Un statut garant de l’Intérêt Général2

Comme vous le savez la fonction publique est garante de l’Intérêt Général et pour permettre à chacun des agents qui la compose de le servir, un statut a été créé. En échange :

  • d’une mobilité contrainte (propriétaire de son grade mais pas de son poste),
  • d’une disponibilité importante car les contours des missions sont très fluctuants (43h par semaine en moyenne et jusqu’à 50h pour les enseignants)
  • d’une loyauté au principe d’intérêt Général,

ce statut offre certaines garanties afin de s’assurer du désintéressement de ses agents.

Pour cela, il les protège de l’arbitraire hiérarchique et politique en leur garantissant un emploi à vie, un déroulé de carrière et en évitant que d’autres que les usagers et l’état ne puissent profiter du travail de chacun.

Des instances paritaires pour contrôler le respect du statut

Les commissions paritaires, parce qu’elles ont lieu à chaque opération de carrière (avancement, promotion, mutation, détachement, …)  et regroupent à la fois des représentants du personnel et l’administration, garantissent la transparence, l’équité, … Elles sont un rouage essentiel sans lequel ce serait l’arbitraire qui s’imposerait petit à petit générant un conflit de loyauté à l’intérêt Général mortifère pour le service public. Comment alors résister aux injonctions d’une hiérarchie incompétente, à la folie des grandeurs ou pire aux idées politiques contraire à l’Intérêt Général (Fascisme, sexisme, …), si chacun de nous savait que l’avis de son supérieur hiérarchique était omnipotent pour les avancements, promotion, mutations, … et non contrebalancé par d’autres critères plus objectifs (ancienneté de service, âge, condition de service, …).

Un enjeu politique et idéologique3

Les gouvernements successifs depuis les années 80 ont été fortement marqués par des idées néo libérales qui souhaitent importer dans la fonction public un management fortement inspiré du privé. Leurs volontés sont la réduction du coût et de la place de l’état au profit d’un marché censé s’auto réguler pour fournir un service (d’intérêt général)  à but lucratif à la population. Les cadres intermédiaires (chef d’établissement, chef de services, IPR, …) sont progressivement transformés en « cost killer » tel que le préconise la nouvelle doctrine  « nouveau management public »4. Les outils qui sont déployés pour qu’ils y parviennent et malgré les travaux scientifiques5 les contestant sont : rémunération au mérite, management par objectif, amélioration de la productivité par le numérique et l’optimisation, annualisation des services, contournement des instances paritaires et démocratiques (CA, CAPA, …), …
Les dernières annoncent du gouvernement poursuivent dans cette voie avec une intensité et une violence inédite : préalable de réduction de 60 milliards et de 120000 postes de fonctionnaires à toute discussion, réduction du champ du service public, développement de la contractualisation, …
L’hospitalière a déjà fait les frais de cette politique néo libérale avec la mise en place de la tarification à l’acte, l’annualisation du travail (alternance 1 semaine le matin et une semaine l’après midi) et le résultat actuel : impossibilité de mener de front vie professionnel et personnelle, injonctions contradictoires (objectif productif instaurant une forme de maltraitance, …), épuisement professionnel (burn out) du personnel, service aux usagers dégradés, …

Les CAPA et les FPMA sont en premières lignes de ces attaques… car elles contestent cette idéologie néo libérale en confortant l’esprit de corps, l’avancement unique, l’objectivité plutôt que la subjectivité, la coopération plutôt que la compétition des agents, …

Vous pouvez compter sur les élus du SNEP-FSU Guadeloupe pour faire barrage mais nous avons besoin d’une profession rassemblée pour résister. Pour éviter que le service public d’Education ne soit démanteler et détourner de ses missions premières comme la fonction hospitalière,  la FSU appelle avec de nombreuses organisations syndicales tous les fonctionnaires à se mettre en  grève le 22 mars …

Soyons nombreux pour défendre le service public garant de l’Intérêt Général…

 

MOSTAFA FOURAR, Nouveau recteur de l’académie de Guadeloupe

 

« Je dirige l’École Nationale Supérieure d’Électricité et de Mécanique depuis février 2013. J’ai notamment positionné L’École dans le domaine de l’énergie, mis en place la formation par apprentissage et développé une politique d’ouverture internationale.

Docteur en mécanique des fluides de l’Institut national polytechnique de Toulouse et habilité à diriger des recherches en énergétique à l’Institut national polytechnique de Lorraine, je suis professeur des universités à l’École nationale supérieure des mines de Nancy dont j’ai dirigé le département Énergie et procédés industriels.

En 2007, j’ai été nommé directeur du Centre d’enseignement et de recherche de l’École nationale supérieure d’Arts et Métiers de Châlons-en-Champagne où j’ai conduit de nombreux projets de formation et de recherche, en lien avec le tissu socio-économique et les collectivités locales.

En 2009, j’ai été nommé recteur – chancelier des universités de l’académie de la Réunion. J’ai notamment développé des classes passerelles pour des enfants de moins de trois ans, des classes bilingues français-créole et une école des parents dans le cirque de Cilaos.

J’ai créé le Cycle Préparatoire Polytechnique de la Réunion, en partenariat avec la Région Réunion et l’Institut National Polytechnique de Lorraine. Cette classe Prépa permet à une trentaine de jeunes réunionnais d’intégrer, chaque année, une des 32 écoles du réseau INP de Nancy, Bordeaux, Toulouse et Grenoble.

J’ai également mis en place le Conseil de Coopération Éducative de l’océan Indien en lien avec les postes d’ambassades, la préfecture de la Réunion et la Région Réunion. Ce conseil permet d’examiner les besoins en matière d’éducation, d’enseignement et de recherche des pays de l’océan Indien et d’apporter des réponses concertées entre les différents acteurs.

Par ailleurs, j’ai effectué de longs séjours scientifiques à l’Institut français du pétrole et dans les universités américaines de Stanford et de Berkeley (Californie). Je suis co-auteur d’un ouvrage pédagogique sur la Mécanique des milieux déformables et de plus d’une cinquantaine de publications internationales et d’actes dans des congrès avec comités de lecture sur la thématique des écoulements en milieux poreux.

Depuis 2014, je suis adjoint au Maire de Nancy, délégué à l’Éducation et aux écoles.

Distinctions :

Chevalier dans l’ordre de la Légion d’Honneur.
Commandeur dans l’ordre des Palmes Académiques »

https://mostafafourar.fr/biographie/


Le parcours de Mostafa Fourar, nouveau recteur de Guadeloupe
Par Anne Mascret1

« Mostafa Fourar est nommé recteur de l’académie de Guadeloupe et de la région académique de Guadeloupe en conseil des ministres mercredi 14 février 2018. Il succède à Camille Galap (lire sur AEF). Directeur de l’École nationale supérieure d’électricité et de mécanique de Nancy depuis février 2013, il a déjà été recteur de 2009 à 2013, à la Réunion. Voici son parcours.

Docteur en mécanique des fluides de l’Institut national polytechnique de Toulouse (1992) et habilité à diriger des recherches en énergétique à l’Institut national polytechnique de Lorraine, Mostafa Fourar exerce comme maître de conférences à l’École nationale supérieure des mines de Nancy à partir de 1995, avant d’y être nommé professeur et d’en diriger le département « énergie et procédés industriels » à partir de 2003.

Il a en outre effectué des séjours scientifiques dans les universités américaines de Berkeley (1991) et de Stanford (2003) en Californie, puis à l’Institut français du pétrole à Rueil-Malmaison (2004). Il est co-auteur d’un ouvrage pédagogique sur la mécanique des milieux déformables et de plus d’une cinquantaine de publications internationales et d’actes dans des congrès avec comités de lecture sur la thématique des écoulements en milieux poreux.

En 2007, il est nommé directeur du Centre d’enseignement et de recherche de l’École nationale supérieure d’Arts et Métiers de Châlons-en-Champagne (lire sur AEF).

Il devient recteur de la Réunion en 2009 (lire sur AEF), développant notamment « des classes passerelles pour des enfants de moins de trois ans, des classes bilingues français-créole et une école des parents dans le cirque de Cilaos », comme il le relate sur son blog. Il a créé le cycle préparatoire polytechnique de la Réunion, en partenariat avec la région Réunion et l’Institut national polytechnique de Lorraine. « Cette classe prépa permet à une trentaine de jeunes réunionnais d’intégrer, chaque année, une des 32 écoles du réseau INP de Nancy, Bordeaux, Toulouse et Grenoble. »

En 2013, il prend la direction de l’École nationale supérieure d’électricité et de mécanique. Depuis 2014, il est également adjoint au maire de Nancy, délégué à l’éducation et aux écoles (lire sur AEF). Il a été candidat (non inscrit, investi par l’alliance Les Républicains/UDI) aux élections législatives de 2017 dans la 1re circonscription de Meurthe-et-Moselle.

Mostafa Fourar est chevalier dans l’ordre de la Légion d’honneur et commandeur dans l’ordre des Palmes académiques. »

TZR : Payer pour travailler !

 

Suite à une simple demande aux collègues concernant les avancées dans leurs dossiers d’ISSR ou de frais de déplacements, le SNEP constate une nouvelle fois, au vue des réponses, que la situation des TZR n’ est toujours pas prise au sérieux.

En effet, aujourd’hui le 03/02, le SNEP reçoit encore 7 demandes d’aide et de soutien pour que des agents de l’état, missionnés, obtiennent un remboursement de leurs frais engagés depuis septembre et même pour certains depuis l’an passé.

Nous allons vérifier rapidement auprès des services du rectorat mais il semblerait que les budgets alloués ne permettent pas un remboursement régulier et forcent alors les attentes.

Nous savons d’avance que le rectorat nous expliquera que les enseignants dans la discipline EPS posent des problèmes régulièrement ….
MAIS NON……,
ils posent des questions, soulèvent des problèmes récurrents pour lesquels ils n’ obtiennent pas de réponses ou si tardivement qu’ils vivent très mal leur métier.
ET FINALEMENT…..,
si l’on s’intéresse de plus près aux autres disciplines, on apprend que les enseignants sont aussi mal menés mais trop isolés pour réussir à se faire entendre.

Aujourd’hui, le bureau du SNEP Guadeloupe constitué pour partie de TZR, avec assez d’années d’expériences dans cette fonction pour que sa voix soit légitime, souhaite dénoncer cette scandaleuse situation d’un groupe d’enseignants particuliers.

Nous ne pouvons plus tolérer que les collègues TZR à la mission si particulière et contraignantes soient les oubliés d’une mutation à laquelle ils n’ont plus accès depuis si longtemps. (pts de bonifications /pts sur vœu établissements…..)

Nous ne pouvons plus tolérer que leurs compétences ne soient pas reconnues (EDT pour lequel il faut toujours se battre, classes » triées » pour le TZR, inspection, …)

Nous ne pouvons plus tolérer de devoir sans cesse rechercher des textes de loi pour confirmer et affirmer nos droits face à l’ administration ( Heures d’ UNSS, frais de déplacement, ISSR, RAD, ordre de mission …)

Nous ne pouvons plus tolérer que l’équité entre les TZR ne soit pas respectée et bafouée par l’acceptation du positionnement de certains collègues sur des postes alors que d’autres TZR devraient y être désignés en suivant le respect des RAD, de l’ancienneté par ex.

Nous ne pouvons plus tolérer que les TZR vivent un vrai chemin de croix pour obtenir leurs ISSR ou leurs frais de déplacement. Quels ministres ou tout autres dirigeants actuellement engagent leurs salaires dans les missions d’Etat ?

Nous ne pouvons plus tolérer que les dossiers « se perdent » entre les établissements et les services du rectorat. L’envoi de documents n’ est elle plus garantie lorsqu’elle passe par la voie hiérarchique ? Nos chefs d’établissements, nos secrétaires, les agents chargés de mener les courriers au Rectorat sont ils tous incompétents ?

Nous ne pouvons plus tolérer que les fiches de paye arrivent si tardivement, qu’aucun système malgré nos propositions (à partir d’ expériences réalisées dans d’ autres académies) ne permettent au TZR de prendre connaissance du suivi des remboursements.

Nous ne pouvons plus tolérer que les enseignants soient angoissés à l’idée même de s’ adresser aux services du Rectorat car malmenés .

Il est grand temps d’arrêter de penser que les AJUAFA en juillet et avant la rentrée soient une option car elles permettent réellement de répondre aux besoins des élèves, des établissements et des enseignants… et non aux syndicats, qui nous le rappelons, se soucient avant tout aussi des élèves.

Nous ne pouvons plus tolérer que les accueils dans certains établissements soient si irrespectueux (par manque de connaissance du statut la plupart du temps ).

A ce jour, Le SNEP-FSU Guadeloupe demande donc d’être entendu et souhaite qu’un groupe de travail concernant les mutations à l’intra soit réellement mis en place avec une date exprimée clairement et avec la possibilité de faire rencontrer autour d’une table des personnes capables de discussion.

Mais nous souhaitons également qu’un groupe de travail soit créé (le même reste possible), toutes disciplines confondues, afin que les problèmes puissent être exprimés et solutionnés.

Les conséquences de ces traitements scandaleux d’une catégorie des enseignants sont devenus inquiétants ; elles résultent soit d’incompétences administratives de la part de certains responsables de dossier, soit de mépris profonds de ces mêmes personnes ou de la classe politique.

TZR, une mission essentielle qu’il faut bien traiter !

 

Cette année scolaire, dans notre académie, sur 343 enseignants d’EPS, nous avons 38 PEPS et agrégés qui occupent effectivement la fonction de TZR. Ils représentent 11 % de notre profession.

Cette fonction est essentielle car elle permet d’assurer la continuité du service public auprès des élèves. Mais cette fonction permet aussi le développement d’une véritable gestion humaine des enseignants en leur permettant de se  former, se soigner, accompagner leur famille, …
En effet, ce sont les TZR qui assument la mission de remplacement des Titulaires et qui permettent que le recours aux congés paternités, parentaux, maladies, annualisés, de formation, … n’impactent que faiblement sur la scolarité des élèves.

Les TZR sont donc au cœur de la continuité du service public d’éducation grâce à leur mobilité et leur adaptabilité.

Cependant, aujourd’hui, ce système se grippe car cette flexibilité des TZR n’est plus vu seulement par l’administration comme un outil de régulation des personnels déjà en poste dans l’académie.

D’abord, car l’administration tire aujourd’hui un peu plus sur la corde en affectant de plus en plus régulièrement les TZR sur deux voire trois établissements. Alors qu’auparavant les TZR pouvaient compléter leur service dans leur établissement de rattachement administratif (RAD) en co enseignement avec leurs collègues en poste fixe, aujourd’hui quasi systématiquement l’administration les affecte dans un 2ème ou 3ème établissement hors RAD.

Ensuite, car ce dispositif est de plus en plus détourné pour suppléer le manque de moyens humains dans notre académie en positionnant les TZR sur des missions de vacations c’est à dire sur des postes non pourvus par des professeurs sur postes fixes. L’administration pousse même le bouchon encore plus loin en complétant leurs effectifs par des enseignants contractuels n’ayant pas encore finis leurs formations initiales. Pourtant, cette mission requiert un savoir faire particulier car il s’agit de remplacer au pied levé dans n’importe quelle activité, n’importe quel collègue avec n’importe quel niveau de la 6ème au BTS.

Face à une telle dégradation des conditions de travail de ces collègues, le SNEP-FSU Guadeloupe tire un signal d’alarme et craint que l’enseignement dispensé par ces personnels de qualité ne finisse par se dégrader. En effet, ceux-ci pourraient être poussés à choisir pour se préserver des situations d’apprentissage moins engageantes pour eux-même physiquement et mentalement mais moins actives pour les élèves.

Le SNEP-FSU demande qu’un bilan social spécifique puisse être fait des conditions de santé de ces personnels. A ce titre, nous attendons toujours de la part du service des ressources humaines du rectorat et depuis plusieurs années, le bilan social de notre profession pour pouvoir mesurer les difficultés rencontrés par nos collègues.

A défaut, nous nous tournons actuellement sur les données de mutation qui peuvent nous apporter quelques indices :

  • Aucun collègue ne demande dans ses 1er vœux la mission de TZR.
  • Chaque année, des TZR effectuent une demande de mutation (sans quasiment aucune chance de l’obtenir).
  • Chaque année, quasiment tous les TZR n’effectuant pas de mutations déclarent vouloir muter mais ne pas faire de demande, faute de chance d’en obtenir une.

Le SNEP-FSU a été reçu par le recteur en audience le 1er et le 4 décembre. Il a abordé spécifiquement ce problème de mutation. Un groupe de travail spécifique à l’EPS sur la question du barème intra des TZR devrait avoir lieu prochainement.

 

 

 

Classe exceptionnelle

 

Suite au Protocole d’accord Parcours, Carrières, Rémunération (PPCR) conclue avec les organisations syndicales dont la FSU sous la présidence Hollande, une classe exceptionnelle a été crée dans le prolongement de la hors classe des PEPS et des Agrégés.

Le SNEP-FSU et la FSU n’étaient pas favorables à cette classe exceptionnelle car elle réintroduisait un avancement sur des critères pseudo méritocratiques souvent contestables. L’administration, ayant déjà renoncé à maintenir la notation dans 9 échelons sur 11 de la classe normale comme la FSU le demandait, n’a pu résister à retomber dans ses vieux travers en dépit de toutes les connaissances scientifiques sur les dynamiques de groupe et les effets de l’individualisation des rémunérations1.

La FSU et le SNEP-FSU ont par conséquent du en prendre acte.  Ils ont, par contre, tout fait pour que cette classe exceptionnelle au départ prévu pour peu de collègues très proches des arcanes de l’institution, soit ouverte au plus grand nombre. C’est cette posture qui a permis d’intégrer au premier vivier les collègues issus de l’Education Prioritaire et de créer l’accès à l’ancienneté par le 2ème vivier.

A partir de cette année, les collègues de la hors classe pourront donc maintenant candidater pour l’accès à la classe exceptionnelle par l’intermédiaire de 2 viviers :

  • Vivier 1 : pour les collègues à partir du 3ème échelon de la hors classe et pouvant justifier de 8 ans dans des missions particulières telles que la formation académique (CAFFA + seulement années à partir de 2015), l’éducation prioritaire, le supérieur. Chaque année ne compte que pour 1 même si 2 missions sont assumées simultanément. Par contre, des missions différentes assumées à des années différentes peuvent se cumuler. Il n’y a pas d’obligation de continuité entre les missions.
  • Vivier 2 : Tous les collègues du 6ème échelon hors classe selon un barème national.

 

Classe exceptionnelle : le grand cafouillage !

 

Malgré des dates connues de longues dates concernant les Groupes de travail et CAPA agrégés et PEPS pour la classe exceptionnelle, le rectorat vient de convier les organisations syndicales à un Groupe de travail « informel » le jour du GT initialement prévu pour les agrégés. Il aura lieu lundi 05 février 2018 à 14h30.

Circulaires non transmises au supérieur, procès verbaux de composition non conformes à la réglementation, non communication de la totalité des dossiers déposés y compris rejetés, convocations transmises l’avant veille des instances des commissaires paritaires,  avis des chefs d’établissement et IPR non portés, … Les griefs sont nombreux et le SNEP-FSU a interpellé le rectorat sur touts ces points. Nul doute que nos interventions ont joué sur la décision de repousser le GT agrégés afin que chaque candidat puisse bénéficier de la transparence et l’équité nécessaire à la bonne tenue de cette opération.

Le SNEP-FSU saisira l’occasion lundi pour éclaircir tous ces points et nous vous en feront rapidement un compte rendu.

Pour plus d’info concernant la classe exceptionnelle cliquez => ici

 

Boycott de la CAPA avancement d’échelon des PEPS

 

La CAPA avancement d’échelon des PEPS devait se tenir aujourd’hui, vendredi 26 janvier 2018.

Les commissaires paritaires du SNEP-FSU ont décidé ne pas siéger. 

En effet, lors de la campagne d’avancement la quotité de promus par échelon est strictement égale à 30% des promouvables à cet échelon. Par exemple, si 9 collègues sont promouvables à l’échelon 7 alors la quotité de promus pour cet échelon est de 3 et par conséquent 3 collègues seront promus.
Par contre, si il y a 10 collègues promouvables alors la quotité de promus est de 3,3. Dans ce cas, 3 collègues seront promus et apparait un « reste » de 0,3.

Dans les campagnes précédentes, les « restes » apparus pour chaque promotion d’échelons et s’ils totalisaient au moins 1, pouvaient être mutualisés pour promouvoir 1 collègue supplémentaire.

Nos commissaires paritaires ont fait cette demande au GT du 19 décembre 2017, et un refus catégorique leur a été adressé. Le motif avancé par l’administration était que le ministère leur avait donné cette consigne.
Or, nos échanges avec les commissaires paritaires du SNEP-FSU de toutes les académies nous ont très récemment démontrés que ce n’était absolument pas le cas. En effet, les académies de Bordeaux, Toulouse, Versailles, 29ème base et bientôt Paris (accord en GT) ont utilisé « les restes » pour promouvoir des collègues supplémentaires. Ce sera bientôt l’ensemble des académies … sauf la Guadeloupe.

Il était donc inconcevable que les commissaires paritaires du SNEP-FSU siègent sans que des garanties leur soient données sur l’usage de ces « restes » et la promotion d’un collègue supplémentaire. D’autant plus, que nous continuons à avoir des difficultés dans la communication des données sous format numérique nous permettant de contrôler toutes les promotions. Nos commissaires paritaires ne peuvent à l’heure actuelle pas controler si des erreurs existent dans les promotions à l’ancienneté devenues aujourd’hui la norme pour 9 échelons sur 11 de la classe normale. Pourtant, nous en dispositions les années précédentes et des corrections y étaient apportées.

Pour conclure, cette action ne portera aucun préjudice sur les promotions des collègues car bien que la CAPA soient reportée les promotions auront lieu à la date prévue initialement pour chaque collègue. Si nécessaire et comme presque toujours un rattrappage aura lieu car la mise à jour de l’indice sur la fiche de paye n’intervient que plusieurs mois après les CAPA. Mais ça c’est encore une autre histoire …

Assises de l’Education en Guadeloupe

 

Les Assises de l’Education se déroulaient en Guadeloupe mardi, jeudi et vendredi respectivement 31 janvier, 1er et 2 février 2018.

La FSU Guadeloupe et le SNEP-FSU sont habitués à ces cérémonies d’auto satisfaction et de fausse consultation. C’est pourquoi ils n’ont pas souhaité y participer afin de ne pas servir de caution à ce paravent ne visant qu’à masquer les mesures d’austérité que notre académie doit encore subir (-44 postes).

Dans ce type de format d’échange, la parole est verrouillée, dissymétrique. Aucun textes d’appuis à la réflexion diffusés en amont, aucun rapporteur représentants les enseignants…. seuls les cadres signant une obligation de loyauté avec l’institution assument cette mission … Cette vision du fonctionnement de l’institution est en totale opposition avec la vision des relations humaines défendues par la FSU.  Vous pourrez vous en rendre compte en lisant son 2nd communiqué de presse accessible en fin d’article  …

Depuis la création de l’Académie, il y a 20 ans, le SNEP-FSU Guadeloupe n’a eu de cesse de promouvoir la pratique de l’EPS et de l’Education en générale. Son but a toujours été que la jeunesse Guadeloupéenne puisse bénéficier d’une Education de haut niveau. Notre syndicat a multiplié sous toutes ses formes les interpellations des pouvoirs publics locaux et nationaux pour que l’Education Physique ne soit pas oubliée.

Malheureusement, l’Education en Guadeloupe et qui plus est Physique et Sportive n’a jamais été une priorité. En tout cas pour la majorité de la population et surtout pour les élèves issus de familles les plus modestes. Alors que les établissements de prestige (LGT) s’en sortent relativement bien en terme de conditions de travail, les établissements en Education prioritaire, les lycées professionnels offrent encore des conditions d’enseignement d’un autre âge. En atteste, le retard structurel en matière d’installations sportives et de bâti scolaire autour de ces établissements scolaire mais pas que.  Il manque 800 installations sportives en Guadeloupe1 pour rattraper le taux d’installations sportives pour 1000 habitants en vigueur dans l’hexagone. Notre dernier communiqué de presse2 à ce sujet précisait qu’au rythme actuel des moyens engagés dans cette cause il faudrait 80 ans pour rattraper notre retard. Il manque de tout mais surtout de bassins d’apprentissage de la natation pour apprendre à nager aux 50% de non nageur à l’entrée en 6ème, et d’espaces couverts pour diversifier les pratiques physiques, rattraper notre retard au niveau du taux de licenciés sportifs, 7 points inférieurs à la moyenne nationale, mais aussi se sortir de notre quasi dernière place nationale pour ce qui concerne les problèmes d’obésité.

Par le choix de ne pas se rendre aux assises de l’Education, le SNEP-FSU est loin de se désintéresser du débat et entend plutôt continuer à l’alimenter.

Pour ce faire, il a porté au sein de la FSU ses idées afin d’essayer de faire bénéficier de sa réflexion l’ensemble des syndicats de la FSU qui signent avec lui par la voix de ses secrétaires départementaux 2 communiqués tentant de redonner une cohérence politique au découpage thématique proposé par le Recteur. La remise au cœur de notre système éducatif de l’humain doit en être compris assurément comme l’essentiel :

Les explications en vidéo : Ici