Reforme du lycée : Même les formateurs académiques n’y croient pas !

En vue de protester contre la mise en place des reformes du lycée, les AG d’enseignants des lycées de Sainte Anne, Petit Bourg et Sainte Rose avaient annoncé, dans leurs plateformes d’actions, boycotter les futures formations sur la mise en place des reformes.

Cela ne sera finalement peut être même pas la peine…

En effet, des démissions en cascade de formateurs académiques ont lieu et compromettont donc forcément la tenue de ces journées de « formatage » des enseignants.

Les principaux arguments évoqués par ces démissions en EPS sont :

  • l’engagement de ces formateurs dans des actions d’opposition à cette reforme dans leur propre établissement,
  • le manque de concertation des personnels et la non prise en compte des conclusions du séminaire lycée académique,
  • l’augmentation des inégalités par la baisse des horaires EPS en LP pour les élèves en ayant le plus besoin,
  • le bricolage d’une option EPS mal fichue (melange ancienne option et enseignement de complement, programmes ambitieux par rapport aux horaires faibles, coefficient bac peu attractif, mise en concurrence avec option maths et dédoublement en langues, …).
  • la perte d’une culture commune nationale au détriment d’une adaptation aux équipements disponibles localement,
  • l’absence de préparation à la filière STAPS.

Le SNEP-FSU Guadeloupe soutient ces démissions et invite tous les formateurs académiques à en faire de même pour marquer leur désapprobation face à un recul historique de l’EPS pour les élèves de LP et LGT mais aussi face au manque de concertation dont cette reforme est le fruit.

Nul doute que dans les autres disciplines, ces démissions ne devraient pas non plus se faire trop attendre …

Nouveaux programmes EPS au lycée

Consultez ci-dessous les nouveaux programmes EPS paru le 22 janvier 2019 au BO : http://www.education.gouv.fr/cid138218/au-bo-special-du-22-janvier-2019-programmes-d-enseignement-du-lycee-general-et-technologique.html

Pour mieux comprendre les enjeux autour de ces programmes vous trouverez également une analyse du texte de la part du SNEP-FSU : http://www.snepfsu.net/peda/lycees.php

Communiqué de presse : Une piscine pour le Sud Basse Terre

Depuis que le cyclone Maria s’est abattu sur le sud Basse Terre, la piscine de rivières des pères est fermée.

Tous les élèves (primaire et secondaire) de Basse Terre, Gourbeyre, Saint Claude, Vieux fort sont privés de cours de « savoir nager » et natation.

Le SNEP-FSU a décidé fin decembre 2018 de fédérer les équipes et de transmettre de manière synchrone les courriers de chacune d’elles (clg Nainsouta, Clg Pita, lycee Gerville Reache, LP Ducharmoy, LP Rivières des pères) aux différents élus en charge de ce dossier.

Quelques semaines plus tard, le maire de Basse Terre mais également le président de Région ont répondu à leurs courriers par voie de presse :

https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=508882986182147&id=451125605291219

C’est encourageant mais demande encore des garanties quand à la tenue des délais, l’ergonomie des lieux, la gestion publique de la piscine.

Le SNEP-FSU souhaite être consulté en présence des collègues de tous les établissements du second degré concernés par cette piscine. Ceci afin de ne pas reproduire les erreurs du passé en terme d’organisation et de gestion de l’ancienne structure :

  • Sol extrêmement glissant,
  • vestiaires obsolètes,
  • Casiers à l’entrée pour les chaussures,
  • manque de matériel et de stockage suffisants pour accueillir les scolaires : Mannequins, tapis flottants, …,
  • zones abritées de la pluie et du soleil,
  • lignes d’eau,
  • Gestion privée et non publique,
  • Tarifs élevés pour les scolaires,

Contact : Emmanuel Roublot – Secrétaire académique SNEP-FSU Guadeloupe – 06 90 980 988 – s3-guadeloupe@snepfsu.net

Jonction entre les actions des lycées de Guadeloupe

Suite à son AG de ce matin lundi 4 février, le Lycée des droits de l’homme de Petit Bourg rejoint ceux de Sainte Anne et Sainte Rose sur une base d’actions et de revendications quasi commune :

  • annulation des devoirs communs,
  • annulation du bac blanc,
  • non communication des notes,
  • non diffusion des notes sur pronote et effacement des précédentes,
  • refus des heures supplémentaires au dela la 1ere obligatoire
  • Boycott des formations à venir sur les nouveaux programmes.

Il exige le maintien :

  • d’une DHG au moins équivalente à celle de cette année pour garantir les conditions d’enseignement minimales soit la réintégration de 150 heures postes,
  • de toutes les options déjà existantes (LVC, Théâtre, EPS, …),
  • de moyens permettant l’option LLCE en Anglais et espagnol.

Nous invitons l’ensemble des Lycées (LGT, LPO, LP) à reprendre lors de leurs AG ces actions et revendications en les adaptant s’il le faut afin de contester les effets des réformes des lycées généraux, technologiques et professionnels.

Déficit Budget des AS

 

Suite à l’augmentation du forfait de licence de 10%, mais pas seulement, certaines AS se retrrouvent en difficultés financières. Nous vous rappelons qu’en tant que membres directeurs et / ou trésoriers, au même titre que le chef d’établissement président de l’AS, vous êtes responsables de l’équilibre du budget d’abord mais surtout du compte financier.

Pour rétablir le compte, une subvention de l’établissement est possible. Des actions sont également envisageables (vente de gateaux, tombola, …) mais demandent du temps qui n’est pas toujours encore disponible. Le dernier recours est l’augmentation du forfait AS mais qui est à double tranchant car elle peut faire baisser l’effectif en décourageant les plus modestes. Le compte peut donc ne pas être amélioré forcément par cette dernière solution.
En dernier recours, si une AS ne peut boucler son budget, c’est le Service Régional qui devra compenser. Si vous pressentez que cela peut être le cas, un courrier vous est proposé pour l’en avertir.

Éducation prioritaire : Rapport de la cour des comptes 2018

 

En janvier et février 2017, de nombreux établissements avaient mené une grève importante en Guadeloupe avec l’aide de la seule FSU et de ses deux syndicats du 2nd degré : le SNEP-FSU et le SNES-FSU. Le phénomène déclencheur était la hausse irresponsable des heures supplémentaires (3 à 4 h sup par prof).

A cette occasion, tous les acteurs de l’éducation avait pu découvrir à quel point notre académie était abandonnée en terme de moyens pour l’Éducation prioritaire. La FSU, depuis, ne cesse de marteler que par rapport à la Seine Saint Denis, notre académie a des indicateurs socio économiques 2 à 3 fois plus mauvais mais pour 3 fois moins d’élèves en Éducation prioritaire.
Face à la mobilisation, la préfecture avait même été poussée de nous recevoir.
 Aujourd’hui, la rue de Grenelle est obligée d’intégrer plus fortement les Outre Mers dans l’Éducation Prioritaire alors même que le budget est de plus en plus contraint (augmentation des effectifs, stagnation des moyens, ..).
Alors la publication d’un rapport de la cours des comptes qui donne des pistes de réforme de l’Éducation Prioritaire a une nouvelle fois permis au ministre Blanquer d’instrumentaliser certains médias. La FSU Guadeloupe à l’unisson de sa centrale nationale a immédiatement rappelé les faits. Si il n’y avait d’Éducation Prioritaire, les inégalités seraient 40% plus élevées. Les problèmes sont prioritairement à rechercher dans l’inefficacité de la synergie entre état et collectivité territoriale autour des établissements. La stigmatisation par le label Éducation Prioritaire est une farce …



Courrier Service Régional UNSS : Déficit budgétaire

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Telecharger au format doc modifiable : https://drive.google.com/open?id=1ZxICSQE_toie-ps4qF6Srk2L2ID1-kJ2jOBKYLHNE48

 

Communiqué de presse : Le sport scolaire est bien vivant et compte le rester !

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