Mutations inter académiques 2017-2018

 

Si vous souhaitiez effectuer une mutation inter académique, vous aviez jusqu’au 5 décembre 2017 pour effectuer la saisie de vos vœux.

A partir de cette date ce sont les commissaires paritaires du SNEP-FSU qui ont pris le relais.

Les commissaires académiques du SNEP-FSU Guadeloupe ont d’abord vérifier les informations que le rectorat leur a transmis afin de déceler d’éventuelles erreurs et en demander la correction lors du Groupe de travail du 17 janvier 2018.
4 barèmes ont été corrigés (oubli CIMM, points stagiaires, Points éducation prioritaire) grâce à l’action des commissaires paritaires du SNEP-FSU et l’appui de leur syndicat. Un mail a été envoyé aux 22 candidats de notre académie à cette opération.

A partir du 19 février 2018, ce sera le tour des commissaires paritaires du SNEP-FSU National (Paris) de prendre la suite. Ils vont devoir vérifier l’ensemble des situations des collègues au niveau national. Ce travail, seul le SNEP-FSU l’effectue pour l’ensemble des collègues.

C’est ce travail qui garantie le respect des règles communes et l’équité entre les candidats.

A l’issu de ce contrôle, les commissaires paritaires du SNEP-FSU vont pouvoir faire lors de la FPMN des propositions afin d’essayer d’améliorer le mouvement. L’objectif de ces propositions sera de permettre au plus grand nombre d’obtenir le plus haut rang de vœux possible.

A l’issu de la FMPN et après toutes les ultimes vérifications, le SNEP-FSU transmet  les résultats par mail et sms à tous ses syndiqués ainsi qu’à ceux ayant complétés des fiches syndicales de suivi les résultats.

L’action des commissaires paritaires du SNEP-FSU est donc essentielle au bon déroulement de cette opération. Cepandant, tout en contribuant à ce système d’arrache pied, le SNEP-FSU ne s’en satisfait pas et continue de demander un mouvement inter académique en un seul tour afin d’éviter aux collègues de muter en aveugle dans une académie.

Le mouvement inter académique en EPS, c’est :

  • 2 785 demandes l’année passée,
  • 2 870 en 2016
  • 3 663 en 2015.

Chaque année, ce sont 6 500 collègues qui sont concernés par cette opération de gestion (phase Inter ou Intra académiques), que ce soit pour une première affectation (les stagiaires) ou par choix. Sur près de 2900 demandes Inter, seulement 1600 collègues obtiennent satisfaction et 3500 à la phase Intra sur plus de 6500 demandes.

Le SNEP-FSU académique c’est 16 commissaires paritaires.

 

 

Courrier Recteur : Classe exceptionnelle PEPS et Agrégés

le 12/01/2018

A M le Recteur

Objet : Classe exceptionnelle PEPS et Agrégés

M le Recteur,

Des collègues agrégés et PEPS nous ont fait part des difficultés techniques qu’ils ont pu rencontrer lors de la validation de leurs candidatures à la classe exceptionnelle (impossibilité de se connecter à l’application, de valider certaines années leur ouvrant des droits , d’imprimer leurs dossiers, …).

Nous souhaiterions par conséquent que l’administration puisse faire preuve de la plus grande indulgence dans la validation des candidatures et que rapidement puisse se mettre en place un échange bienveillant avec nos collègues aux candidatures jugées incomplètes avant tous rejets définitifs.

Nous souhaitons également que soit tenu compte de la note de service n° 2017-178 du 24-11-2017 pour ce qui concerne l’exigence des pièces justificatives. Il y est, en effet, précisé qu’elles doivent être demandées que si l’administration en a besoin, c’est à dire qu’elle ne les a pas déjà en sa possession.

En tant que de besoin, vous demanderez aux candidats de fournir les pièces justificatives attestant de l’exercice de fonctions éligibles.

Conscient que ces problèmes techniques, alourdiront la tâche des personnels administratifs, nous souhaitons cependant que cette 1ère campagne de promotion à la classe exceptionnelle puisse se dérouler dans les conditions les plus sereines possibles.

Veuillez croire, M le Recteur, en notre attachement au service public d’éducation.

Emmanuel Roublot
Secrétaire Académique
SNEP-FSU Guadeloupe

 

Nouvelle saignée pour le second degré, saint-martin abandonnée

Les Abymes, le 8 janvier 2018

Communiqué de presse

Éducation : Nouvelle saignée pour le second degré, saint-martin abandonnée

Pendant tout le premier ministre, le recteur de l’académie a surfé sur la situation catastrophique des îles du Nord pour occuper la scène médiatique et oublier tout dialogue sur la réalité dans le reste de l’académie. Ne prenant pas la peine d’organiser un comité technique de bilan de rentrée, alors qu’une quinzaine de classes ont été recréées en catimini durant l’été avec des moyens précaires, notre fédération a découvert l’ampleur de la catastrophe pour la rentrée prochaine lors du Comité Technique Ministériel de fin décembre : 44 suppressions de postes pour le Second degré, et aucune création dans le premier degré !
Cette nouvelle saignée vient s’ajouter aux précédentes, le Recteur Galap s’inscrivant dans la longue lignée des recteurs qui détruisent le service public d’Éducation en Guadeloupe. Car face aux besoins de l’académie, systématiquement sous-évalués, face au refus de regarder en face la misère sociale dans laquelle grandit la jeunesse, l’éducation prioritaire est une peau de chagrin en Guadeloupe, et les collègues soufrent chaque jour un peu plus devant l’augmentation des effectifs et la croissance des difficultés des élèves !
Au lieu de profiter de la situation de Saint-Martin et des îles du Nord pour demander un plan d’urgence pour l’académie, le Recteur profite au contraire de l’aubaine pour continuer sa casse délibérée du service public d’éducation. 44 postes dans le second degré, cela correspond plus ou moins au nombre d’enseignants du collège Soualiga que personne ne cherche à reconstruire en l’état malgré les retours semaine après semaine d’élèves toujours plus nombreux !
Car pendant que le Recteur demeure silencieux, la situation dans les îles du Nord se dégrade. La cité scolaire et le collège Quartier d’Orléans sont des passoires où les élèves peuvent entrer et sortir comme bon leur semble. Aucun travaux n’a commencé pour réparer les établissements scolaires dans les îles du Nord. Dans la cité scolaire, qui accueille aussi le collège de Soualiga détruit, à peine la moitié des salles sont fonctionnelles, tandis que les travaux réels de reconstruction n’ont toujours pas commencé.
La FSU Guadeloupe dénonce ici l’abandon des enfants et des collègues courageux de Saint-Martin qui continuent d’assurer leur service dans des conditions insupportables et alors que les indemnisations n’ont toujours pas été versées !
La FSU Guadeloupe dénonce ici l’abandon de la jeunesse de Guadeloupe par le Recteur qui préfère générer de la précarité en supprimant des postes que de donner un avenir à la jeunesse !

Cette situation insupportable doit cesser !

Eddy Segur
Secrétaire départemental
FSU Guadeloupe

Plan de Rattrapage des équipements sportifs Outre mer :
A ce rythme, il nous faudra 80 ans pour rattraper notre retard ! La faute aux JO de paris ?

 

Mouvement inter 2018 c’est parti !

 

Le mouvement inter 2018 c’est parti ! 

 

Vos demandes sont à formuler du 16 novembre 2017 12 h (heure hexagone) au 5 décembre 2017 18 h (heure hexagone) sur le portail I-prof : I-Prof -> SIAM (<= cliquez ici)
 
Le bulletin officiel concernant le mouvement inter est paru le 9 novembre 2017 :
Vous trouverez également ci-joint la publication US du SNEP, SNES, SNUEP pour vous aider dans vos démarches :
 

Afin de nous permettre de suivre votre demande de mutation, merci de nous renvoyer la fiche de suivi complétée à l’adresse mail suivante : corpo-guadeloupe@snepfsu.net. Vous la trouverez en suivant le lien ci dessous :

Une permanence se tiendra le samedi 25 novembre à 9h au SNES (2, résidence Les Alpinias Morne Caruel 97139 Les Abymes) pour vous aider dans votre mutation.


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Compte rendu FSU Rencontre M le ministre de l’Education

05 novembre 2017

Compte rendu FSU
Rencontre M le ministre de l’Education

 

Les organisations syndicales dont la FSU étaient reçues par le ministre de l’Education Nationale ce dimanche 5 novembre 2017 en présence du recteur et de leurs directeurs de cabinets respectifs.

Lors d’une première prise de parole, le ministre Blanquer a rappelé :

  • qu’il mesurait le dévouement des enseignants et autres personnels de l’académie,
  • qu’il était revenu dans l’académie conformément à ce qu’il avait annoncé après Irma pour apporter son soutien lors de la réouverture des classes.

Chaque organisation syndicale a pu ensuite développer l’ensemble des questions, qui pour la très large part, se recoupaient les unes les autres. Ce point montre un constant glissement, de réunion en réunion, des différentes positions syndicales vers les positions maintes fois médiatisées de la FSU. La FSU ne peut que se réjouir d’avoir su convaincre depuis la grève de février dernier pourtant assumée, pour l’essentiel, seule contre tous.

Ainsi, la FSU Guadeloupe a réaffirmé que :

  • la carte de l’éducation prioritaire soit revue conformément :
    • aux difficultés socio économiques de l’académie,
    • aux règles d’équité et de solidarité inter académiques et nationales.
  • les moyens soient également revus en fonction du caractère archipélagique de l’académie,
  • la politique de suppression / recréation systématique de postes à chaque fin / début d’année scolaire cesse. Elle génère, en effet, des problèmes de ressources humaines lorsque des contractuels exerçant dans l’académie depuis longtemps et obtenant le concours se voient muter par extension de leurs voeux inter dans l’hexagone,  
  • le bâti scolaire soit plus rigoureusement inspecté et des moyens d’état puissent venir soutenir ceux des collectivités locales pour une remise aux normes sismiques et cycloniques (la FSU seule se bat pour la remise à niveau des installations sportives scolaires),
  • la protection des contrats aidés outre mer soit effectives et que des solutions d’emplois pérennes soient rapidement envisagées pour les remplacer,
  • les moyens socio-médicaux soient renforcés à la fois pour les élèves (médecin scolaire, infirmières, ..) mais aussi pour les personnels (médecine préventive),
  • la reconquête du mois de juin soit l’enjeu essentiel d’un vrai rattrapage de l’enseignement à Saint Martin et dans l’ensemble de l’académie suite aux cyclones plutôt qu’une modification du calendrier scolaire dommageable en terme de rythme scolaire,  
  • les collègues en difficulté dans leur retour sur Saint Martin puissent être affectés sur des postes en Guadeloupe pour renforcer les établissements accueillant des élèves Saint Martinois,
  • le CCF soit minimisé pour le baccalauréat en rapport au contrôle terminal,
  • le bi et plurilinguisme puisse rester une richesse pour les Guadeloupéens mais également un point d’appui dans les apprentissages fondamentaux.

Le ministre Blanquer dans une réponse assez ramassée au regard du peu de temps disponible suite aux longues prises de paroles des uns et des autres a tenté d’apporter un éclairage sur plusieurs points :

  • Déclaration injurieuse de la ministre des Outre Mers :
    En tant que ministre de tutelle, c’est sa parole qui compte concernant les personnels de l’Education Nationale. Il a demandé aux organisations syndicales de ne pas polémiquer sur les propos de la ministre des Outre Mers et nous a assuré avoir immédiatement réagi y compris publiquement par communiqué et avec fermeté.
    90 % des enseignants seront présents lundi 6 novembre à Saint Martin.
    10% en arrêt maladie mais dont une cinquantaine déjà en arrêt avant Irma.
    Seuls 5 à 6 enseignants n’ont pas donné de nouvelles.
    300 000 € ont été déjà débloqués par le rectorat pour abonder le fond d’action social envers les élèves
    150 000 € ont été débloqués pour venir en aide au personnel dont le dispositif d’aide au retour à Saint Martin, la distribution de repas sur place, …
  • Mouvement Inter et Intra des enseignants :
    Ce mouvement doit s’inscrire dans une réforme des ressources humaines “humaines” selon ses propres mots. L’objectif ira vers l’intérêt des enseignants pour que “chacun soit content d’enseigner là où il enseigne” cependant il pense que ce n’est pas forcément souhaitable non plus qu’un enseignant fasse toute sa carrière au même endroit. Il est dans le même temps également d’accord pour dire que pour un originaire des Outre mers ce n’est pas non plus la même chose d’aller enseigner dans une académie hexagonale que pour un enseignant originaire de l’hexagone. Le prix des trajets et la régularité des retours ne peuvent être comparés. Ils semblent par conséquent s’orienter vers un renforcement du CIMM en faveur des Originaires, seul compromis possible.
  • Formation des enseignants et réussite des élèves :
    Une réflexion sur le recrutement des enseignants à l’ESPE doit avoir lieu pour favoriser la réussite des originaires aux concours.
  • Education prioritaire :
    Il a tenté d’amorcer une réflexion sur le dépassement des difficultés idéologiques persistantes à l’égard de l’éducation prioritaire en Guadeloupe en suggérant une Éducation Prioritaire qui n’en porterait pas son nom. Elle pourrait s’appliquer dans les moyens et les faits à des établissements qui ne sont pas classés et auraient pour objectifs permanents de rechercher un ancrage des savoirs fondamentaux en priorité.
  • Bâti scolaire et prévention :
    Des efforts ont été faits dans ce domaine puisque selon ses dires 10 établissements sont aujourd’hui aux normes sismiques et cycloniques (seulement ?). Il faut s’appuyer sur ce qui se fait au japon et dans d’autres pays en terme de prévention.
  • Contrats aidés :

    Les contrats aidés sont critiqués par tout le monde :
  • la cours des comptes d’un point de vue économique car trouve que c’est une gabegie financière ne favorisant que trop peu le retour à l’emploi,
  • les syndicats qui parlent d’enfermement social car maintenant des personnes dans la précarité sans réel formation.
  • La vision du gouvernement qu’il considère lui-même comme parfaitement critiquable est de substituer à ce système :
  • une formation professionnelle et continue
  • un remplacement par de meilleurs emplois type AESH (1 an renouvelable 6 fois et mieux payés)
  • une meilleur gestion des cas relevant réellement du handicap. Inflation de 15% des nouveaux cas de handicap sans explication. (Laxisme MDPH ?)
  • Enseignement professionnel :
    Il se dit un fervent défenseur de l’enseignement professionnel. Ce qu’il souhaite c’est mieux articuler enseignement professionnel et apprentissage tout en laissant planer l’idée que l’enseignement professionnel ne concernerait que ceux qui ne sont pas encore prêt pour l’apprentissage … (?)
    L’argument en faveur de l’augmentation de l’apprentissage c’est la meilleure insertion dans le monde professionnel.
  • Réforme du bac :
    Selon lui, il ne va pas vers plus de contrôle continu même s’il avance l’idée d’un bac plus musclé c’est à dire où les bacheliers choisiraient des matières fortes (majeures) qu’ils passeraient en contrôle terminal et des matières plus faibles (mineures) qu’ils présenteraient en CCF.
    L’objectif serait de :

    • conserver un bac national,
    • personnaliser les parcours,
    • reconquérir le mois de juin (moins d’examen à cette période).
  • Bi et plurilinguisme :
    Il se dit favorable à un développement d’un apprentissage s’appuyant davantage sur le bi (créole en Guadeloupe continental) et plurilinguisme (créole, anglais, espagnol à SXM). Selon lui, les recherches montrent l’intérêt dans le développement cognitif des élèves.

Les propos de la ministre Girardin sont choquants.
Il faut arrêter d’insulter les enseignants.

Plan de Rattrapage des équipements sportifs :
Les Guadeloupéens ne croient plus au Père Noël mais souhaiteraient croire en la parole de l’Etat !